Pourquoi j’ai toujours froid en avion : conseils pour se réchauffer

13 heures de décalage horaire, température affichée à 22 °C dans la cabine, et pourtant, cette morsure du froid ne vous lâche pas d’un pouce. L’air circule, la peau picote, et le confort thermique s’efface, peu importe le nombre de kilomètres au compteur ou la compagnie choisie.

À bord, la température stabilisée autour de 22 °C n’a rien d’un caprice. La circulation permanente de l’air, combinée à une humidité très basse, donne cette impression persistante de fraîcheur, voire de froid. Ce système, pensé pour limiter les bactéries et garantir un environnement sain, ne s’ajuste pas à chaque passager. Certaines compagnies, soucieuses d’éviter les malaises liés à la pressurisation, optent même pour quelques degrés de moins.

Les profils frileux n’ont souvent d’autre choix que de composer avec ces réglages collectifs. Pourtant, quelques ajustements ciblés permettent de mieux résister, sans sacrifier le bien-être ni la sécurité.

Pourquoi la température est-elle souvent fraîche en avion et dans les trains ?

Sitôt installé dans l’avion ou le train, le constat tombe : le froid s’invite, discret mais tenace. Pas de hasard derrière ce phénomène. Les compagnies s’appuient sur des critères techniques et sanitaires précis pour fixer leurs réglages.

Dans une cabine d’avion, chaque détail du système de climatisation est pensé pour la sécurité. L’air pressurisé, renouvelé continuellement, reste aux alentours de 22 °C, parfois moins sur les longs vols ou de nuit. Chez British Airways, on explique que cette fraîcheur réduit les risques de malaise liés à la pression et freine la prolifération bactérienne. Sur les réseaux sociaux, le sujet alimente les discussions : il y a ceux qui grelottent, ceux qui s’en accommodent, personne n’ignore la sensation.

Les trains reprennent la même logique. La climatisation y optimise la circulation de l’air et évite de grands écarts de température, été comme hiver, quelle que soit la densité de passagers. Impossible de régler individuellement sa température : chacun doit s’adapter, quitte à subir un air parfois mordant, même lorsque l’extérieur brûle.

Pour mieux comprendre ce phénomène, voici les principales raisons de cette fraîcheur à bord :

  • Froid généralisé : les réglages sont pensés pour la majorité, rarement pour les plus sensibles.
  • Enjeux sanitaires : limiter la propagation microbienne dans un espace fermé.
  • Automatisation : réglage centralisé, sans contrôle individuel dans la plupart des avions et trains.

Le confort thermique de chacun n’entre pas toujours dans l’équation. C’est ainsi que la question du « pourquoi j’ai toujours froid en avion » se retrouve au croisement des impératifs techniques et des attentes des voyageurs, créant un décalage perceptible dès qu’on prend place à bord.

Climatisation à bord : fonctionnement et impacts sur le confort des passagers

La climatisation en avion, loin d’être un gadget, structure toute l’expérience du voyage. De l’embarquement à l’atterrissage, l’air comprimé, filtré, circule en boucle pour garantir pression et humidité compatibles avec l’organisme. Mais cette extraction continue d’humidité et le maintien de températures basses installent une sensation de froid qui ne faiblit pas, surtout quand l’immobilité s’impose.

Ces systèmes privilégient la sécurité : à haute altitude, la perte de chaleur corporelle s’accélère par conduction et convection, et la circulation sanguine se ralentit, surtout aux extrémités. British Airways, par exemple, cale la température entre 21 et 23 °C : la plupart des voyageurs s’en satisfont, mais les plus frileux devront s’organiser.

Quelques impacts concrets sur le confort

Voici comment ces choix techniques se manifestent pour les passagers :

  • L’immobilité et le contact prolongé avec le siège accentuent la sensation de froid
  • L’air sec accélère la déshydratation et fait chuter la sensation de chaleur corporelle
  • Il devient difficile de se réchauffer, particulièrement lors des vols de nuit ou longs-courriers

La gestion de la température à bord doit donc composer avec la sécurité, la prévention sanitaire, sans transformer la cabine en glacière. Pour retrouver un peu de chaleur, il ne suffit pas d’ajouter un pull : comprendre ces paramètres aide à choisir les bons réflexes pour ne pas subir le vol.

Voyager pendant une canicule : astuces pour rester à l’aise face à la fraîcheur des transports

Dès l’entrée dans la cabine, l’écart entre la chaleur extérieure et la fraîcheur intérieure frappe. En été, la climatisation pousse les cabines à ressembler à des frigos improvisés, même pour les habitués. Les compagnies, à l’image de British Airways, rappellent que ces réglages sont imposés pour la sécurité collective et la limitation des bactéries. Pourtant, le corps peine à s’adapter à ce contraste brutal.

Pour mieux gérer cette situation, l’idéal reste la superposition de vêtements : un tee-shirt, une chemise à manches longues, un pull ou une polaire. La laine, fibre naturelle, isole sans étouffer. Prévoyez aussi une paire de chaussettes épaisses : le sol de la cabine reste froid, et les pieds sont souvent les premiers à se refroidir.

Quelques gestes simples permettent d’améliorer votre confort :

  • Ayez toujours une petite bouteille d’eau à portée de main pour limiter la déshydratation, très fréquente dans l’air sec des cabines.
  • Un foulard ou une écharpe protège la nuque des courants d’air froid.
  • Levez-vous environ toutes les 30 à 40 minutes : cela relance la circulation sanguine et limite l’engourdissement.

Une préparation réfléchie avant le départ rend l’expérience plus agréable, même en pleine vague de chaleur dehors. L’adaptation devient la règle : une cabine à 22 °C ne s’improvise pas, elle s’anticipe.

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Personnes sensibles au froid : conseils pratiques pour ne plus grelotter en voyage

La sensibilité au froid en avion ne tient pas du mythe. Certains profils, comme les personnes à la morphologie fine, celles souffrant de troubles thyroïdiens, ou dotées d’une circulation sanguine paresseuse, en font souvent l’expérience. Sur un long-courrier, l’inconfort guette à chaque instant. Mais il existe des moyens concrets pour transformer ce moment en parenthèse plus confortable.

Pour les passagers les plus sensibles, chaque détail compte : privilégiez la multiplication de couches légères, faciles à retirer ou à ajouter. Un sous-pull en laine mérinos sous une chemise, complété d’un gilet et d’un plaid compact dans le bagage cabine, fait la différence. Les couvertures distribuées à bord dépannent mais restent souvent insuffisantes.

Voici quelques astuces pour mieux vivre le voyage :

  • Chaussettes épaisses : le sol reste froid, mieux vaut protéger ses pieds.
  • Tour de cou ou écharpe : pour limiter les courants d’air dans la nuque.
  • Bougez régulièrement, car l’immobilité accélère la perte de chaleur ; quelques étirements suffisent à réveiller la circulation.

Le secret : anticiper la fatigue, car le corps se refroidit vite dès que l’on somnole. Si possible, emportez une boisson chaude dans une gourde isotherme (vérifiez les règles de sécurité). Les voyageurs avertis misent aussi sur une chaufferette réutilisable, parfaite pour les mains ou à glisser sous les vêtements. Dans les contrées où le froid règne, l’habitude est ancienne : pour bien voyager, il faut savoir s’adapter, même à 10 000 mètres d’altitude.

Au bout du compte, chaque vol est un petit défi thermique. Ceux qui s’y préparent transforment la cabine glacée en cocon discret, tandis que les autres attendront, frissonnant, la délivrance de l’atterrissage. Alors, prêt à embarquer autrement ?

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